Rencontre littéraire avec un auteur, dans le cadre du Prix littéraire des collégiens

Lundi 13 mars, nous aurons le plaisir de recevoir Christian Guay-Poliquin, dont le 2e roman, Le Poids de la neige, est finaliste au Prix littéraire des collégiens 2017.

 

 

 

 

Roman québécois

Le poids de la neige/Christian Guay-Poliquin

Chicoutimi : La Peuplade, 2016 

Résumé de la 4e de couverture

Dans une véranda cousue de courants d’air, en retrait d’un village sans électricité, s’organise la vie de Matthias et d’un homme accidenté qui lui a été confié juste avant l’hiver. Telle a été l’entente : le vieil homme assurera la rémission du plus jeune en échange de bois de chauffage, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps.

Les centimètres de neige s’accumulent et chaque journée apporte son lot de défis…Les participants au Cercle de lecture qui se réunissent chaque lundi pour échanger sur les 5 œuvres en lice pourront partager avec l’auteur leurs idées et leurs points de vue sur le livre.

Nous invitons aussi les élèves intéressés de 2des, 1ères et Tles à assister à la rencontre qui se tiendra au CDI entre 13 et 14 heures.

Karine Marchand, Ingrid Derosiaux, Agnès Sedjro

Extrait : la première page

« La neige règne sans partage. Elle domine le paysage, elle écrase les montagnes. Les arbres s’inclinent, ploient vers le sol, courbent l’échine. Il n’y a que les grandes épinettes qui refusent de plier. Elles encaissent, droites et noires. Elles marquent la fin du village, le début de la forêtPrès de ma fenêtre, des oiseaux vont et viennent, se querellent et picorent. De temps à autre, l’un deux observe la tranquillité de la maison d’un œil inquiet. Sur le cadre extérieur, une fine branche écorcée a été fixée à l’horizontale, en guise de baromètre. Si elle pointe vers le haut, le temps sera clair et sec ; si elle pointe vers le bas, il va neiger. Pour l’instant le temps est incertain, la branche est en plein milieu de sa trajectoire. Il doit être tard. Le ciel gris est opaque et sans aucune nuance. Le soleil pourrait être n’importe où. Quelques flocons virevoltent dans l’air en s’accrochant à chaque seconde. A une centaine de pas de la maison, dans l’éclaircie, Matthias enfonce une longue perche dans la neige. On dirait le mât d’un bateau. Mais sans voile ni drapeau. »

 

 

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