Voyage en Allemagne

Nouvelles du 3 mai :
Après une première semaine marquée par la pluie et le froid (les Allemands prétendent qu’en tant que Québécois, nous devons avoir l’habitude, mais l’humidité de la mer du Nord n’a rien à voir avec les températures extrêmes de Montréal), cette deuxième semaine commence sous de bons hospices, avec quelques 20 degrés et un ciel printanier. Ça tombe bien ! Le programme était planifié en conséquence : la semaine dernière était consacrée aux activités intérieures (musées, ferme laitière, usine Volkswagen), cette semaine aux activités de plein air (promenade sur l’île frisonne de Borkum et découverte de la faune et de la flore du Wadden, pieds nus dans la vase). Même si le beau temps est au rendez-vous pour le BBQ de ce soir, ce dernier risque d’être un peu terni par les séparations. En effet, nos élèves quittent demain leurs correspondants, direction Hamburg, pour une découverte de la ville et du port, avant de prendre l’avion vendredi.

Nouvelles du 26 avril :
Ces dernières 24 heures nous ont permis de déconstruire beaucoup de nos préjugés sur l’Allemagne ! Un quart d’heure avant le rendez-vous à l’aéroport pour le départ, Mme Sentes apprend de l’agence que le second vol que nous devions prendre, Munich-Brême, est annulé pour cause de grève : quoi ? Les Allemands font grève ? Qu’à  cela ne tienne, nous faisons contre mauvaise fortune bon cœur et choisissons de passer nos 9 heures d’attente à la découverte de la capitale bavaroise, verte et accueillante en ce début de printemps… Mais nous avons été accueilli par de lourds et blancs flocons ! La promenade dans le jardin anglais a donc été agrémenté d’un Schokolade Kuchen amplement mérité (et fort heureusement, dans ce domaine, la réputation des Allemands ne s’est pas démentie). Enfin, pour clore cette journée de 24 heures, nous avons dû attendre le IC à Brême, qui avait 5 minutes de retard ! Fort heureusement, toutes les familles d’accueil nous attendaient impatiemment à notre arrivée et les élèves étaient enthousiastes de retrouver leur correspondant. Découverte de Emden demain. Bis bald !